3231 habitants en moins sur 10 ans à Alençon !

Et le rythme s’est accéléré ces cinq dernières années (environ 500 habitants en moins/an). Depuis trois ans, nous ne cessons d’alerter l’actuelle majorité municipale sur cet effondrement démographique, sur les conséquences budgétaires et économiques dramatiques, sur la spirale infernale dans laquelle s’enfonce la ville : chômage, pauvreté, faillites viennent s’ajouter aux disparitions d’emplois du secteur public, aux fermetures de classes (cf. Robert Desnos).
Jamais le centre ville n’aura connu une fin d’année aussi triste, aussi angoissante. Les commerces ferment, les rues se vident…

L’une des raisons essentielles de cette fuite des habitants, toutes générations confondues tient au montant élevé des impôts locaux, tient à une fiscalité confiscatoire totalement inadaptée. Qui veut habiter, qui peut acheter un bien immobilier dans une ville avec un niveau d’imposition aussi prohibitif, alors qu’il faudra assumer une charge fiscale annuelle qui grèvera davantage encore un pouvoir d’achat en perpétuelle diminution ?

Que répond le Maire : « j’ai pris le problème à bras le corps», « un schéma de cohérence territoriale ». Comme toujours, un affichage politicien, aucun débat, qui dans les faits se traduisent par une multiplication de zones commerciales artificielles et son corollaire, des friches qui dénaturent la CUA, un cœur de ville qui « crève », une multiplication de logements sociaux (50 % à Alençon) alors que les logements vacants ne trouvent plus acquéreurs.

Le pire pourrait bien être encore à venir si rien ne change car cette crise économique, cet appauvrissement de notre population, amplifié par une politique d’investissements sans fil conducteur du point de vue économique, se traduiront par des problèmes d’insécurités accrus, résurgente sociale ultime d’une situation économique ignorée : combien de véhicules brûlés depuis 5 ans ?
Alors, Monsieur le Maire, quand allez-vous vous confronter à la réalité des chiffres ?

Meilleurs voeux et très bonne année 2013

Nous vous souhaitons à tous une très bonne et belle année 2013!

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Intervention au Conseil municipal exceptionnel du 8 octobre 2012

Monsieur le Maire

Les sujets à l’ordre du jour de ce conseil exceptionnel sont peu nombreux mais d’importance. Celui-ci remet en cause une organisation de plus de 10 ans et engage le fonctionnement dans les 20 ans à venir cela mérite que l’on s’y arrête un peu.

Je vous ai posé un certain nombre de questions en CUA Jeudi dernier qui, pour certaines, ont été reprises par la presse locale. Je ne sais si ce sont les questions ou les réponses qui ont fait réagir, mais le fait est qu’un certain nombre d’élus de la CUA actuelle mais aussi de la future ont cru bon m’alerter sur le sujet qui nous préoccupe.

Je crois pouvoir dire que tous sont d’accord sur le fait qu’un toilettage des compétences est nécessaire mais ils sont également unanimes pour dire qu’il faut prendre le temps de bien le faire. Pour ma part,  je pense, comme certains, qu’il est pour le moins maladroit voire cavalier de changer les règles du jeu au cours de la modification du périmètre de la CUA , en toute hâte, sans donner les tenants et aboutissants chiffrés aux communes (certains maires ou conseillers disent ne pas savoir où ils vont et découvrir les modalités au jour le jour).

Vous nous avez donné quelques chiffres lors du conseil de CUA notamment en ce qui concerne l’éclairage public qui semble faire le plus débat au sein des communes membres. Vous avez dit que la commission peut revoir le barème des compensations et donc pourquoi ne pas approuver le principe dès maintenant. Il est à craindre, Monsieur le Maire, que la président de la CUA ait du mal à mettre les 35 maires d’accord alors qu’à 19 il n’y arrive pas, puisque en séance des maires de l’actuel CUA ont remis en cause les montants proposés.

Suite aux différents contacts je me suis interrogé sur les raisons qui ont amené à proposer que l’éclairage public revienne à la CUA . Tout le monde a bien intégré la nécessité juridique. Au-delà des sommes proposées (soit 150€ par point lumineux et pendant 20 ans) qui semblent surévaluées, voire démesurées, c’est le fond qui m’interroge.

Généralement vous justifiez la précipitation dans les votes par des subventions qu’il ne faut pas perdre (il y a 8 jours encore pour le terrain des gens du voyage sur Perseigne par exemple). Alors que dans le cas qui nous préoccupe nous allons passer à côté de subventions de l’état DETR (dotation d’équipement des territoires ruraux) au taux de 20% excusez du peu. Pourquoi ne pas tenir compte de la vétusté des installations ? Des communes rurales ont fait un réel effort ces dernières années et on semble ne pas en tenir compte.

Pour conclure nous ne remettons pas en cause la nécessaire révision des compétences ne serait ce que sur le plan légal ; mais une fois de plus nous contestons la méthode :

• Choisir le moment de l’agrandissement de la CUA nous semble très maladroit et non respectueux de nos futurs partenaires
• Vouloir changer les compétences sans régler auparavant les modalités financières acceptables et acceptées par tous
• Ne pas donner une évaluation comptable des + et des – pour chaque collectivité permettant à chaque élu de se prononcer en toutes connaissances de cause.

Pour toutes ces raisons nous nous abstiendrons sur ce rapport

Intervention au Conseil municipal du 24 septembre 2012

Monsieur le Maire,

Je voudrais revenir sur le terrain des gens du voyage prévu sur Perseigne, non pas sur le fond mais sur la façon dont a été géré ce dossier.
Si j’en crois les articles parus dans la presse les riverains ont été mis devant le fait accompli. Le CDL a été informé le matin même de notre délibération en conseil municipal. Les élus et les services n’avaient visiblement pas tous été consultés puisque trois jours avant nous avons été amenés, en commission à plancher sur l’aménagement d’un giratoire pour les cars sur cette même parcelle.

Pourquoi aller si vite dans les décisions sur un sujet aussi sensible ? Sur un tel dossier, qui concerne tout le monde, et bien au-delà des partis politiques venus à la rescousse, il me semble important d’engager une véritable discussion et non pas de simples informations.
Cela aurait peut être permis d’éviter certains propos que l’on condamne tous.

Dossier des gens du Voyage « malmené et mal mené »

L’aire des gens du voyage, prévue par la municipalité, sur Perseigne, fait couler beaucoup d’encre et de salive. Je voudrais revenir, non pas sur le fond du dossier, mais sur son historique et sur la façon dont il semble avoir été géré.

Cette préoccupation n’est pas nouvelle puisque, le 20 décembre 2007, le conseil de la CUA prenait une délibération prévoyant l’implantation d’un terrain familial avec habitat adapté, rue de la Brebiette, pour les familles des voyageurs semi-sédentaires. La presse locale en avait, d’ailleurs, fait état auparavant les 23 Octobre et 9 Novembre 2007. A l’époque les personnes en charge de ce dossier à la CUA (élus et administratifs) avaient pris le temps de rencontrer individuellement chaque famille concernée et organiser plusieurs réunions auxquelles avaient été invitées les associations les représentant.

Pourquoi être resté 4 ans sans poursuivre ce dossier ? Le changement de lieu est-il aussi judicieux que l’on veut bien nous le dire (la presse de l’époque soulignant que les familles étaient d’accord sur le projet gardant ainsi leurs habitudes notamment en ce qui concerne la scolarité des enfants). De grâce n’invoquons pas le plan local d’urbanisme : ce qui est possible à Perseigne l’est aussi rue de la Brebiette.

Pourquoi faire passer une délibération à la hâte en conseil municipal alors que le CDL n’a été consulté que le matin même ? Les associations sportives utilisant les infrastructures contigües au terrain pressenti ont été, quant à elles, informées le samedi matin précédent. Si j’en crois la presse, les riverains n’ont même pas été consultés, pas plus que la commune de Saint-Paterne immédiatement voisine de cet espace vert. Même le collectif Niglo61 nous dit ne pas avoir été consulté.

Pourquoi aller si vite dans les décisions sur un sujet aussi sensible après quatre longues années de calme plat ? Sur un tel dossier, qui concerne tout le monde, et bien au-delà des partis politiques venus à la rescousse par voix de presse, il me semble important d’engager une véritable discussion et non pas de simples informations. Associer les voyageurs me semble être un minimum.
( Cf article de presse)

Si nous mettons en parallèle les articles parus en 2007 et ceux de ces dernières semaines nous trouvons les mêmes points abordés, les mêmes préoccupations mais avec une grande différence dans la sérénité des personnes concernées. Sur un tel dossier on ne peut pas « faire semblant d’être démocratique ».

Marc Le Picard

Un Parc Elan qui avance ! Mais combien va-t- il nous coûter ?

En 2002 la CUA pensait déjà à la rénovation du parc Elan devenu vétuste. Une étude avait permis d’élaborer des plans similaires à ceux d’aujourd’hui. Le coût de l’opération conjugué à la fermeture de Moulinex a perturbé les projets : les élus de l’époque préférant privilégier les
investissements économiques avant toutes autres dépenses .En 2008 notre futur Maire d’Alençon en a fait un des objectifs prioritaires de son programme pour la CUA sans s’assurer que les autres Maires avaient le même objectif.

Début 2011 nous vous alertions, dans ces mêmes colonnes, sur le coût de l’opération. Nous déplorions à l’époque l’approximation et le manque de lisibilité quant au coût final de cet équipement : il convient malheureusement de constater aujourd’hui que nous avions raison de nous méfier. Chacun sait que les finances de la CUA obligent à la plus grande attention. Cette reconstruction du Parc Elan ne va-t-elle pas annihiler d’autres projets ou peser un peu plus sur le budget des contribuables.

En effet les travaux avancent mais les dépenses supplémentaires aussi :

–  Création d’une zone de catering-loges-vestiaires votée le 24 mai d’environ 400 000€
–  Un surcoût de travaux voté le 28 juin de 445 000€
–  Travaux d’aménagement du parvis du parc pour 1 743 000€ que la ville d’Alencon a accepté de financer sans voir un plan ni même avoir été étudiés en commission travaux. Cette participation de la ville vient s’ajouter aux700 000€ prévus au départ.

Malgré notre demande aucun point d’étape sur le coût et son financement n’est communiqué.

Quant au fonctionnement rien n’est prévu si ce n’est le recours à un cabinet spécialisé pour la gestion événementielle. Aurons nous droit à nouveau à Caval’Orne ? il semblerait que non : faute de dégagement suffisant. Si cette rénovation semblait nécessaire elle aurait pu être plus adaptée aux moyens financiers de la collectivité ; cette structure sera-t-elle en adéquation avec les attentes des habitants de la CUA ? Vu son potentiel, va-t-elle être utilisée de façon optimale ? Les associations Alençonnaises vont-elles avoir les moyens d’utiliser une telle infrastructure ? Autant de questions sans réponses qui nous laissent perplexes.

Article paru dans l’Alençon Magazine de Septembre/Octobre 2012

 

Alençon se vide de sa population

La population Alençonnaise ne cesse de diminuer depuis plusieurs années .Une situation de l’emploi sur Alençon qui stagne voire diminue. Des impôts qui ne cesse de s’accroitre depuis quelques années par l’augmentation mécanique des bases mais surtout par la hausse des taux à la CUA et du conseil régional. Voilà quelques constats qui doivent nous faire réfléchir quant à l’avenir de notre agglomération et de son dynamisme.
Pourtant Alençon a tous les atouts pour attirer une nouvelle population : belle ville, à taille humaine, agréable à vivre, un tissu associatif dense offrant de nombreuses activités qu’elles soient sportives ou culturelles, un parc locatif très important ……
Et pourtant peu de gens investissent sur la ville préférant parfois la première couronne voire la seconde. La hausse des carburants devraient freiner cette hémorragie et pourtant il n‘en est rien. Les loyers sont –ils trop chers ? une étude de l’ADIL montre qu’ils ont tendance à rester stables voire à diminuer ; les propriétaires craignant de ne pas trouver acquéreur. Les prix de vente sont-ils déraisonnables ? Il n’en est rien, ils sont souvent conformes au marché, même parfois inférieure nous disent les agences.
A partir de ces constats formulés, pour certains dans le PLH dont est très fier notre président, plusieurs attitudes sont possibles : Attendre que le mécanisme s’inverse avec la reprise de l’économie en formulant quelques intentions (PLH) ou construire de nouveaux logements sociaux déjà bien plus nombreux que la moyenne nationale comme le préconise notre maire.
Il nous semble, pour notre part, plus judicieux d’être concret : encourager les propriétaires à rénover leurs biens (la municipalité a supprimé les subventions pour ravalement de façade) ; « les actions de communication et de sensibilisation auprès des promoteurs, lotisseurs et particuliers » ne suffisent pas.
Favoriser l’accès à la propriété par la diminution des impôts fonciers ; en effet la part de taxe à payer est un critère de plus en plus important dans le choix de l’investisseur surtout parmi les retraités.

Article paru dans l’Alençon Magazine de Juillet/Août 2012

Les législatives – 10 et 17 juin 2012 – Soutenons Bertrand DENIAUD

Les présidentielles sont passées, avec le résultat que l’on connait.
Mais, les législatives arrivent (10 et 17 juin), il faut continuer de faire bloc!!
Il ne faut pas se laisser faire.

Soutenez Bertrand DENIAUD

http://www.bertranddeniaud2012.com/

et sur Facebook

A Alençon la baisse des impôts : un moyen de lutter contre l’hémorragie démographique.

 Alençon et la CUA viennent devoter le maintien des taux d’imposition pour 2012. Ce qui à premièrevue semble être une bonne nouvelle revient, en fait, à dire que les impôts fonciers, laTaxe d’Habitation et la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères vont augmenter !

En effet, les bases notifiées par l’Etat aux collectivités locales progressent à un rythme soutenu cette année (+ 2,4 % pour la TF et la TEOM ; +1,8 % pour la TH). Ainsi, la base taxable augmentant, les taux restantstables = les impôts locaux augmentent ; c’est que le M. le Maire appelle « contenir la pression fiscale » !

Ajoutons, au niveaude la CUA, qu’Alençon pèse  le plus lourdement dans la répartition financière puisqu’elle a les bases les plus importantes par rapport aux autres communes. Autrement dit, pour les alençonnais, c’est la « double peine » fiscale.

Pour les particuliers, cette décision n’est pas sans conséquences. La fiscalité foncière va coûter encore plus chère alors que 78,8 % des logements alençonnais ont une ancienneté d’au moins 38 ans et qu’ils vont donc devoir engager des investissements pour lutter contre la vétusté, pour répondre aux normes d’amélioration sanitaire et thermique.

Le logement socialest une prérogative qui répond à une utilité collective. Permettre aux propriétaires qui ont acquis un bien immobilier, après une vie de labeur,  pour se loger ou compléter leur retraite de plus en plus modeste est une nécessité répondant aux critères de la justice sociale. L’opposition municipale regrette, avec  les moyens dont dispose la ville, qu’une attractivité fiscale, un soutien au bâti, une politique en faveur des retraités qui ont travaillé et ont ainsi acquis un modeste bien ne soient pas entendus…

Article paru dans l’Alençon Magazine de Mai-juin 2012

Intervention de M. Patrick LINDET au Conseil municipal du 26 mars 2012

Monsieur le Maire,

Vous nous invitez ce soir à voter les taux d’impositions pour la ville d’Alençon. Vous dites vouloir continuer à contenir la fiscalité, une formule vague qui n’a pour autre conséquence que la hausse des impôts. Je ne referai pas la démonstration que j’ai déjà eu l’occasion de défendre lors du débat d’orientation Budgétaire de l’automne dernier mais je tiens tout de même à insister sur certains points cruciaux pour notre commune.
L’augmentation de la fiscalité,  je le disais, tient n’ont pas aux taux votés qui restent stables, mais aux bases d’impositions qui elles progressent mécaniquement, et vous sont proposées par les services de l’Etat. La base progresse, les taux restent stables = la fiscalité augmente ! Si l’on y regarde d’un peu plus prêt : la Taxe d’habitation progresse de 1,82%, le foncier bâti de 2,4%.

Alençon a la réputation auprès de l’opinion publique (avec toutes les réserves d’usage) d’être une ville chère, autrement dit une ville ou les feuilles d’impositions locales pèsent lourd avec, malheureusement, son inévitable corolaire : à prestation équivalente n’est-on pas moins imposé ailleurs? Je ne vous rappellerai pas la fuite démographique que notre ville subie depuis plusieurs décennies et qui s’est considérablement accélérée ces dernières années !

Je mentionnai l’opinion publique et son ressenti fiscal. Pourtant, s’il l’on prend le foncier bâti, que l’on interroge les professionnels du logement, l’ADIL (Agence Départementale sur l’Information et le Logement) par exemple, on constate qu’une taxe foncière représente en moyenne 1,2 ou 1,3 loyer pour les propiètaires bailleurs. A Alençon, nous en sommes à 2 loyers pour assurer le paiement de la taxe foncière !

Monsieur le Maire, régulièrement vous parlez de logements sociaux, c’est votre droit et votre prérogative. Il n’en demeure pas moins que vous êtes le Maire de l’ensemble des alençonnais et à ce titre, le maire des 25% de propriétaires bailleurs qui composent la structure économique, sociale de la ville. Je vous rappelle que la très grande majorité de ces propriétaires bailleurs alençonnais ne sont pas des promoteurs qui gèrent un parc pléthorique (même s’il y en a),  l’immense majorité Monsieur le Maire, sont des retraités qui ont travaillé, ont épargné et ont investi dans un petit bien pour s’assurer un complément de retraite… Ceux-là même, qui aujourd’hui, subissent les effets collatéraux de la crise économique, financière et sociale qui sévit. Méritent-ils d’être sanctionnés plus encore?

Alençon a les moyens de neutraliser la hausse mécanique des impôts en réduisant d’autant le produit de la recette fiscale issue de la revalorisation des bases. C’est une perspective d’avenir, un avenir, un souffle d’oxygène pour tous les habitants et un effet psychologique fiscal non négligeable dans un contexte de compétitivité des territoires et sachant que la ville dégage chaque année 10 M d’euros d’excédent.


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